Ruines Incas
Mercredi 25 avril 2007
Ma nuit a été plutôt mouvementée… A 2h00 du matin, tout le monde, les adultes comme les enfants (le lendemain il y avait école), faisait encore la foire…Mais ce n'est pas grave. Je fais quelques courses avant de reprendre la route.
Le temps n'est pas très beau en cette fin de matinée. La route se faufile entre deux massifs de montagnes dont les sommets sont masqués par les nuages.
De plus, il y a un vent du diable et c'est avec difficulté que je trouve un endroit pour camper. J'échoue finalement dans un trou provoqué par le ruissellement des eaux. Dans la région, il ne pleut pas beaucoup, mais quand cela arrive ça ne fait pas dans la dentelle.
Jeudi 26 avril 2007
Le vent est tombé pendant la nuit. Ceci a provoqué une grosse baisse des températures. Je commence à m’habituer à ces changements. La route est vallonnée… Ce matin, je traverse un tas de villages tous regroupés le long d'un ripio. Ensuite, ce n'est que pampa sur des kilomètres, avec bien sûr, un petit vent… Par chance aujourd'hui, il ne souffle pas très fort.
En fin d'après-midi, un gars en fiat 600, encore une, s'arrête a ma hauteur. Il me tend une bouteille d'eau et commence à m'expliquer ce qu'il y a faire dans les environs. Il m'explique qu’à Londes il y a des ruines Incas que tout le monde vient voir.
De fait, lorsque j'arrive à Londes, 1 heure plus tard, je prend le ripio qui mène à ces fameuses ruines. Lorsque j'arrive, la chose qui me frappe c’est les femmes qui tiennent l'entrée, elles sont toutes indiennes. C'est la première fois, depuis mon départ, que j'ai l'impression d'être vraiment dans "la cordillère Inca". Avant, je n'avais vu que des "blancs".
Sur le site, je peux voir de nombreuses traces de maisons Incas. Néanmoins, ce ne sont pas les même que celles rencontrées au Pérou. Ici, elles étaient construites avec de petites pierres et non avec de gros blocs comme à Cusco.
Lorsque je reviens de ma visite, je trouve porte close, mes tenancières sont parties en me laissant tout seul. Moi qui voulais leur demander si je pouvais coucher dans le coin c'est raté. Je décide de continuer dans la montagne en me disant que je vais bien finir par sortir du village et trouver un petit coin. Après une demie heure, je suis toujours dans les maisons et il commence à faire bien noir. Je décide de m'arrêter dès qu'il y a un trou et de camper sans me faire à manger pour ne pas affoler les chiens des alentours.
C'est donc après avoir mangé un morceau de pain et une boite de thon que je me couche.