Une nuit en solitaire...

Publié le par Cedric

Mercredi 04 juillet 2007

Laia décide de repartir avec nous. Tout le matin nous escaladons, toujours sur nos galets, la pente qui n'en fini pas. A midi, Laia est très fatiguée et son ventre ne la laisse pas en paix.

Mes 2 compagnons décident de rebrousser chemin et de prendre un bus pour rallier Cotchabamba. Je retrouve donc les joies de la solitude, mais je n'ai pas fini d'en baver.
Je fais plus de 1500 mètres de dénivellé dans ma journée. Je suis carbonisé, de plus le ripio ne m'a pas facilité la tâche, ne pouvant pas rouler ailleurs que sur les galets.
A 18h00 passé, ici il fait noir à 18h30, je me trouve une ruine pour planter ma tente. Le vent s'est levé en cette fin de journée, il fait moins chaud, je suis cuit et recuit.

Jeudi 05 juillet 2007

J'ai très mal dormi cette nuit, beaucoup de vent, très fatigué, plus l'habitude de la solitude.
Après avoir, encore, gravi quelques centaines de mètres, je me retrouve sur un plateau cultivé essentiellement de céréales. Beaucoup de petits villages, de gens qui travaillent leur terre, c'est l'époque des moissons et du laboure avec les boeufs. Vraiment 5 jours charmants, sans circulation excessive, et surtout sans un seul touriste.
Après ce jardin d'eden, je descends à tombereau ouvert vers Arani et la fin des pavés qui ont fini par sérieusement m'user.
A 2800 mètres d'altitude, après avoir mangé une soupe revigorante, bouillons gras avec légumes et spaghettis (c'est la seule nourriture un peu originale ici, parce qu'à part du poulet, du riz et des patates le choix est limité), je reprends la route pour essayer de rallier Cotachabamba avant la nuit.
Tout se passe bien et je fais les 55 derniers kilomètres en 2h30, un vrai contre la montre (comme chacun sait c'est ma spécialité.....).

Je retrouve Israël et Laia grâce à internet. Laia a repris quelques couleurs. Quelques jours de repos....

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