A la recherche de Lucho Ramirez

Publié le par Cedric

Lundi 24 septembre 2007

Je suis reparti avant 7 heures du matin. Je descends super lentement. Le paysage est lunaire, c'est le mot, sable blanc, roches nues, pierriers dans tout les sens.
Je casse 3 rayons en 5 kms, mon porte baguage avant tombe. Après avoir resserré un peu tout, je continue. A 9h30, je trouve un resto au milieu de rien qui me fait 2 œufs au plat.
A 11h30, je retrouve le goudron, je discute un bon moment avec des dames qui vendent des boissons et des gâteaux au bord de la route.
Une dizaine de kms plus loin je prends un raccourci que m'avait indiqués les cyclistes rencontrés la veille. En fait, c'est un chemin prive. Chemin de bonne qualité, mais je commence à être un peu sec, j'ai le vent de face depuis 10 heures du matin.

A 17h00 j'arrive à Chao, fatigué mais content d'y être.
Ce soir c'est fête, je mange 2 fois ................

Mardi 25 septembre 2007

Ce matin, je suis dans les asperges............Non non je ne suis pas fatigué, des hectares et des hectares d'asperges, qui sont ensuite remplacés par des champs de cannes à sucre. Le nombre de personnes qui y travaillent est impressionnant. Tout est fait à la main. Le long de la route des camions surchargés de feuilles de cannes à sucre où de cannes elles même me doublent péniblement.
J'arrive à Trujillo, il n'est même pas 11h30 et je me mets en charge de trouver "la Casa del Ciclista" tenu par Lucho Ramirez. Mais, comme par magie, personne ne connait. Pourtant, tous les cyclistes que j'ai rencontrés durant les deux derniers mois m'affirmaient que toute la ville le connaissait. D'endroits en endroits je me retrouve dans une petite boutique de vélo où eurêka les gars le connaissent.
Je me retrouve dans un garage avec des tas de photos de vélo sur les murs et pas mal de matos de cycle. Le jeune qui m'a ouvert m'explique que Lucho est parti faire "Le tour du Pérou" : Une course cyclosportive, je ne verrai donc pas le tôlier… Dommage, j'aurai bien aimé rencontrer ce personnage qui accueille tous les cyclistes de la planète de passage par sa ville.
N'ayant rien à faire dans cette ville de particulier, je me prépare pour repartir dès le lendemain.

Mercredi 26 septembre 2007

Je démarre de bonne heure ce matin. Après avoir cherché quelqu'un dans la maison, en vain, je rédige un petit mot de remerciement à mes hôtes et je reprends la route. Il faut dire que j'ai un peu les boules, je me suis encore fait refourguer 70 soles de faux billets, c'est vraiment des pourris!!!!!!!!!!!!!!! 
J'ai décidé d'aller visiter les ruines de Chán Chán, capital de la civilisation Chimú dont l'apogée ce situe entre le 12ème et le 14ème siècle. Je suis à travers des châteaux de sable à échelle humaine.
En tout, la cité s'étend sur 14 kms et comprend 9 forteresses ou régnait le roi Chimú. Chaque citadelle est séparée des autres par de hautes murailles qui semblent aujourd'hui avoir fondues comme neige au soleil. On sait peu de chose sur cette civilisation qui ignorait l'écriture. En revanche on connait un peu plus sa chute due à la conquête inca à la fin du 15ème siècle. Il semblerait que les incas aient contraints les Chimú à se soumettre en les privant d'eau. Ces derniers ne virent pas la venue des espagnols d'un mauvais œil étant donné la haine qu'ils cultivaient envers les incas.

Seule une citadelle est visitable, celle ci est constamment en cours de restauration. Les bâtiments, édifiés en briques d'argile sont très peu résistants mais il faut dire que les pluies sont très rares sur cette cote. Pourtant, il n'a fallu que quelques orages pour que tout s'effondre.

Après ma petite visite, je reprends le cours de mon chemin. J'arrive à Paijan où la police m'arrête. Il est trop tard pour continuer ce soir, la zone est trop dangereuse après 16h00. Comme il n'y a pas d'hôtel, je me retrouve dans un dortoir de caserne. Concert de ronflements........... Toute la nuit.


Publié dans Les étapes du voyages

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