Direction les ruines Incas

Publié le par Cedric

Mardi 21 août 2007

Debout à 4h00, je n'arrive plus à dormir et comme je ne sais pas la grandeur de l'étape et que je n'ai pas envie de courir aujourd'hui, j'anticipe.
Je reprends par la descente que j'avais laissée la veille, je me retrouve près du rio Apurimac pour attaquer une montée de plus de 1600 mètres. A pas très lents, je grimpe. Je rattrape un groupe constitué de deux français et de deux américains avec lesquels je discute. Après 5 heures de montée, j'arrive au camp du Choquequirao.

Je pose armes et bagages, monte ma tente, je mange un bout et fait plus ample connaissance avec Sabine et Anthony deux français en vacances. Je passe même le reste la journée avec eux, leurs compagnons touristes et leur guide qui m'acceptent gentiment. Nous visitons le site de Choquequirao.

Les ruines sont moins impressionnantes que celles du Machu Pichu, mais le site est vraiment grandiose. Ici, les maisons et les temples n'étaient pas construit avec de grosses pierres tailles, donc moins impressionnant au niveau de l'assemblage. Les travaux de restauration sont menés par les péruviens en collaboration avec les français.
La visite n'est pas de tout repos, les sites mis à jours sont très éloignés les uns des autres et à des altitudes vraiment différentes, mais sans sac à dos c'est quand même bien plus facile.


Lorsque je redescends, je rencontre un couple de français et leur deux fils accompagnés d'une amie Péruvienne et de son mari qui leur servent de guide. Je me vois invité à prendre l'apéro avec eux, et devinez ce que ce charmant père de famille a dans ses bagages : du RICARD !!! Je bois donc de ce nectar français religieusement. Ce qui est amusant, c'est qu'en France, je n'en consomme jamais ou presque, mais ici à plus de 3500 mètres d'altitude dans un cadre paradisiaque c'est pour moi un grand moment de bonheur que de retrouver un peu de saveur du pays.... Comme quoi, lorsqu’on est loin de ses racines, des petits riens peuvent réchauffer le coeur.


Mercredi 22 août 2007

Ce matin, je visite la partie agricole du site avec le groupe qui m'a adopté hier. Le guide est très loquasse ce matin. Ces explications sont très intéressantes mais un peu longues. Ce n'est donc qu’à 10h00 passé que nous reprenons le chemin du retour, sous la chaleur montante.


La descente est un vrai calvaire pour moi. Je ne sais plus comment poser les pieds par terre tellement j'ai d'ampoules.
Je fini en courant pour abréger mes souffrances. Heureusement que Sabine et Anthony m'ont passé une double peau, pour atténuer un peu le mal.
J'arrive au premier campement vers 16h00, épuisé... J'assiste a un superbe coucher de soleil sur les sommets enneigés des alentours. Je mange et me couche il n'est même pas 19h00.


Jeudi 23 août 2007

Debout 4h00, j'ai les boyaux un peu de travers ce matin.
A 12h00 à peine, nous sommes à Catchora. La première chose que je fais, c'est d'aller rendre visite à mes amis de la police. Je les trouve avec une pelle et une brouette en train de ramasser des gravas. Je plaisante avec eux en leur disant que chez nous en France, je n'ai jamais vu des policiers travailler. Ils me répondent qu'ils vont immigrer dans mon pays.


Mon vélo a changé de local mais il est toujours là, ce  qui me rassure. J'abuse de leur gentillesse et leur demande pour qu'ils me le gardent encore quelques heures, le temps de retrouver le groupe avec lequel j'ai voyagé.  Je les retrouve attablés, le guide m'offre son repas en prétextant qu'il n'a pas faim, je le remercie chaleureusement. Une fois le repas terminé, c'est l'heure de leur retour, nous nous quittons donc... Pour eux, c'est direction Cusco.
Une fois seul,  je décide de prendre mon temps et de ne pas repartir aujourd'hui. Je récupère mes affaires et me trouve un petit logement pour la nuit. Je fais une petite sieste, lave du linge, raccommode quelques affaires, me rafistole les pieds... la vie d'un vieux solitaire quoi.

Publié dans Les étapes du voyages

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