Une journée difficile

Publié le par Cedric

Mercredi 08 août 2007

J'ai été malade une grande partie de la nuit. J'ai dû encore manger ou boire quelque chose que je n'aurai pas du.
Très écœuré, je pars quand même, il faut battre le fer pendant qu'il est chaud.
Le seul gros problème c'est que dès le premier virage un peu raide, j’en fais une pleine couche.... Heureusement pour moi, le Rio est à coté. Par contre, à 8h00 du matin avec 3 degrés, se mettre les fesses dans l'eau n'est pas évidant.
Une fois la lessive faite, je reprends la suite de ma journée. Je vais être obligé de m'arrêter plusieurs fois et je décide de ne pas remanger, histoire de me purger.


L'illumampu est là qui veille sur moi, c'est une montagne vraiment magnifique, et presque toute mon ascension je vais avoir les yeux rivés sur lui. Il faut dire que j'ai bien le temps puisque la montée dure 34 Kms pour 1600 mètres de dénivelé. Je bascule à plus de 13h30, un peu sec de ne rien avoir avalé depuis le matin. La descente ne comporte que 400 mètres de dénivelée, ensuite j'attaque du plat jusqu'à Achacatchi.


Une fois arrivé au village, je décide de rester là pour la nuit, 60 Kms en étant malade et en ayant grimpé, je trouve que c'est suffisant.
Mais, les gens en ont décidés autrement. Dès que je suis assis,  je suis assailli, les enfants montent sur mon vélo, les grands me posent un tas de questions et tant que je ne suis pas remonté sur le vélo je ne peux pas être tranquille.


Je m'arrête 1 Km plus loin et même scénario. De lassitude, je reprends mon chemin. J'attaque une série de collines. Je n'ai plus le choix, je dois arriver à San Pedro de Tiquinia, le village suivant.
J'arrive complètement décalqué, il est plus de 18h00 et il commence à faire noir. J'attends une voiture pour pouvoir traverser avec la barque, car ici la route s'arrête, coupée par le lac Titicaca.
Une fois de l'autre coté, je n'arrive pas à me loger. Le premier hospedarest sent tellement mauvais, pourtant je ne suis pas très délicat, que je ne peux pas rentrer dans la chambre. En plus la patronne me demande une somme exorbitante pour le pays. Elle me dit que de toute façon il n'y a que ça ici, je lui réponds que je préfère coucher dehors.
A force de demander, je trouve un autre endroit, la chambre n'est pas beaucoup mieux, par contre l'odeur est acceptable, et le prix est très raisonnable. Mais, pas de wc dans toute la maison. C'est dans la rue que ça se trouve, et pourtant il y a un paquet de monde qui habite là dedans.....

 

 

 

Publié dans Les étapes du voyages

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