Ripio pourri
Samedi 04 Août 2007
Je touche le fond au niveau du moral, jamais subi un ripio aussi pourri.
Etape à ne pas faire si on n'est pas super en forme physiquement et dans la tête. Très, très dur … Je vois en tout et pour tout une dizaine de voitures dans toute la journée et pourtant je sèche un moment sur ce camino pourri.
Je repense à Adriana qui me demandait de lui décrire la route en direction de Sorata. "Est ce que les touristes vont pouvoir arriver par ce coté?"
Première bosse, je mets pieds à terre au bout de
En plus, quand je réussi à repartir à vélo c'est pour tomber quelques centaines de mètres plus loin. A un moment, je tombe dans un buisson et je ressors plein de boules piquantes.
Je vais passer les 3 grosses montées de la journée ainsi… Plus le temps passe, moins j'avance vite. Depuis
De toute façon, je n'ai même pas le loisir de me dire que je vais monter dans un véhicule, les quelques un qui passent sont bondés, archi bondés. Je vois même un taxi où un gars est couché sur la galerie, se tenant de toutes ses forces à la barre de ferraille, complètement singlé, d'autant que le conducteur n'a pas l'air de prendre de précaution avec lui.
Pour penser à autre chose et surtout pour récupérer un peu, je discute avec toutes les personnes que je rencontre. Ca fait du bien à mon espagnol et à mon moral.
Enfin, après une descente où je ne vais pas plus vite que dans la montée, j'arrive à Consata sur les rotules.
P'tite chambre sommaire, pas trop propre avec des draps plus que douteux, de toute façon ...pas la choix.
P'tite soupe, plat de riz et patates avec un pt'it bout de viande, j'ai tellement faim que dès que j'ai fini je rattaque la même chose.