A travers les montagnes de la Bolivie

Publié le par Cedric

Mardi 10 juillet 2007

Insomnie collective, impossible de dormir, pourquoi?
Il a plu une grosse partie de la nuit, nos vélos sont trempés. Comme la veille, nous attaquons les bosses. Toujours ces vallées super encaissées et ces montées interminables, dur.


Les autochtones nous regardent l'air médusés et souvent moqueurs face à nos vélos surchargés. Beaucoup nous demandent pourquoi nous voyageons ainsi, mais nos réponses ne les convainquent pas.
Les montées sont difficiles mais certaines descentes me fatiguent plus encore. Avec mes freins type cantilevers, je n’ai souvent plus d'avant bras lorsque j'arrive en bas.
La fin de la journée se passe à escalader une dernière bosse. A 1 heure du sommet, nous traversons un village, Santa Rosa. C'est là que nous dormirons ce soir, à l'abri du porche de l'église.

Mercredi 11 juillet 2007

Super humide ce matin, il y a bien longtemps que je n'ai pas connu ça, depuis Salta je pense.
Nous traversons pas mal de villages aujourd'hui et nous arrivons à Villa Independansia. C’est le plus gros village que nous ayons rencontré depuis notre départ de Cotachabamba. Il est 13h00, nous n'avons pas le temps de poser un pied à terre que nous sommes interviewés par les 2 radios locales. Grand moment de radio en ce qui me concerne, mais je m'en tire quand même.
Bien que nous n'ayons effectué qu'une vingtaine de Kms nous décidons de nous arrêter pour ce soir.


Les gens sont en plein préparatifs de la fête du village qui doit se dérouler le week-end. Le soir nous assistons aux répétitions du défilé prévu pour la circonstance. Les festivités doivent durer du samedi au mercredi, avec un programme pour chaque jour, la Chicha va couler à flot....

 Jeudi 12 juillet 2007

Nous repartons Laia et moi, Israël pour son futur travail ne redécolle pas avec nous et nous rattrapera dans la journée.


Nous réattaquons une ascension, tranquillement, les pourcentages sont parfois terribles. Ensuite, nous suivons une crête pendant trois bonnes heures. Vers 13h00 Israël nous rejoint. Son travail se présente bien il est content. Nous poursuivons notre route et vers 16h30 nous arrivons au village de Pucara. Il fait froid, pas mal de vent. Après quelques échanges avec les locaux, nous trouvons asile dans une sorte de grenier pour 1 euro la nuit. Malgré une odeur nauséabonde provenant de la pièce d'à coté où de la viande essaie de sécher, nous trouvons vite le sommeil.

Publié dans Les étapes du voyages

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