Traversée du salar...les pieds dans l'eau
Dimanche 10 juin 2007
Ça y est, nous attaquons le salar de Uynis, le plus grand désert blanc du monde.
Après 5 kms de digue, nous nous trouvons coincés devant une mer, et c'est bien le mot, d'eau hyper salée.
Après 5 kms de digue, nous nous trouvons coincés devant une mer, et c'est bien le mot, d'eau hyper salée.
Que faire ? Pas d'autre alternative que de quitter les chaussures et de se jeter a l'eau. Je me lance le premier. En fait, pas par courage mais parce que j'ai froid aux pieds. Dès mon entrée, je suis surpris par la hauteur de l'eau. En pédalant, elle me vient plus haut que les chevilles. Le malheur, c'est que mes sacoches avant sont immergées d'au moins 10 cm (elles sont de moins en moins étanches)…En plus, l'eau est gelée et je pense que si elle ne contenait pas de sel, ce serait une patinoire que nous aurions à traverser.
2.5 Kms plus loin, je sors enfin de la marre. Tous les mètres, j'ai serré les dents tellement j'ai eu froid aux pieds. J'avais l'impression que mes os allaient se rompre. Heureusement pour nous, il ne fait pas trop froid hors de l'eau et c'est en transpirant sous mon bonnet que j’immerge. Dès que je trouve la terre ferme (où plutôt le sel ferme !!!), je me retourne pour voir où en sont mes amis. Eux aussi en bavent pour sortir de ce glaçon liquide.
Après un bon thé bien chaud et des frictions vigoureuses, nos pieds dégèlent peu à peu. Je vide une de mes sacoches qui doit bien contenir un demi litre de liquide…Très bien pour le matériel qu'elle contient !!!
Après un bon thé bien chaud et des frictions vigoureuses, nos pieds dégèlent peu à peu. Je vide une de mes sacoches qui doit bien contenir un demi litre de liquide…Très bien pour le matériel qu'elle contient !!!
Ensuite, nous roulons tranquillement guidés par le GPS d'Israël. Au départ, nous nous dirigeons sans point de vue précis. Puis, nous visons les montagnes alentours. Enfin, nous apercevons l'Ila d'Icahuasi qui est entièrement recouverte de cactus.
Nous avons l'impression que plus nous avançons et que plus elle reculée. Enfin, vers 15h00 nous accostons. Ici, c'est comme aux thermes, il n'est pas possible de coucher pour les touristes, mais les marcheurs et les cyclistes ont droit eux, à une nuit.
Là aussi, comme à la Laguna Verde, le charme est un peu rompu. Nous qui étions seuls depuis 2 jours, nous sommes accueillis par des dizaines de touristes en 4x4.
Le soir, par contre, nous sommes seuls avec la population locale, très sympa…
Le soir, par contre, nous sommes seuls avec la population locale, très sympa…