De grandes étapes et des rencontres
Mercredi 15 novembre 2006
Depuis la dernière fois, nous avons pas mal avancé. En effet, nous avons effectué des étapes avec un vent plus favorable, ainsi nous sommes arrivés à Puero Madryn depuis hier mardi, bien que nous ayons effectué quelques détours (voir " petits détours touristiques"). Grâce à un vent plutôt favorable, nous avons fait respectivement 220, 130 et 195kms.
Mais je crois que c'était une grosse erreur car Claude est maintenant sur les rotules et il va falloir qu'il récupère (voir "présentation de mon compagnon").
Aujourd'hui : repos forcé
Demain : Petite étape pour attaquer sereinement la partie peu réjouissante du voyage. Au programme : plat, désert, vent, froid et manque d'eau pour peut être rejoindre Ushuaia.
Durant les derniers jours, nous avons rencontré d'autres cyclistes:
- Un couple de français qui fait le même trajet que nous et qui est parti le 20 octobre. Céline et François font de petites étapes sachant que ce ne sont pas des cyclistes en France (Claude et moi pensons de plus en plus qu'il vaut mieux ne pas être cycliste pour faire un tel voyage, car il est difficile pour nous de faire seulement 30-40kms par jour).
Ainsi, ils font plus de rencontres que nous étant obligés de s'arrêter un peu n'importe où. Ils pensent sérieusement, comme les Allemandes rencontrées auparavant, faire du stop en cas de coup de fatigue.
- 3 jeunes : une italienne, un argentin et un australien qui eux se déplacent uniquement sur les sites à visiter à vélo. Pour les grandes étapes c'est comme les autres : Stop et Bus.
- Un couple de retaités allemands qui sont partis depuis 6 semaines et qui voyagent comme ça depuis toujours. Eux, par contre, ne prennent que les bus.
Il n'y a donc, pour l'instant, que deux entêtés bien décidés à tout faire à vélo…
Combien de temps ça va durer?
Les prochaines étapes nous le diront…
Nous avons rencontré aussi, pendant notre plus grosse étape entre Balnearos el Condor et St Antonio Oest, une institutrice qui partait enseigner et qui, lorsqu'elle nous a doublé, s'est arrêtée pour nous parler.
Elle nous demande si nous pouvons nous arrêter dans sa classe en passant. Le problème est que ce n'est pas du tout sur notre route et qu'il faut faire un détour de plus de 60 kms. Elle comprend bien qu’avec notre chargement c'est difficile. C'est donc avec des regrets dans l'âme nous nous quittons...
2 heures plus tard, nous sommes en train de gravir une montée quand une voiture nous double et s'arrête 100 mètres plus loin. En sort l'institutrice et 4 élèves. Et là, s'en suit une interview menée par les enfants. Ainsi, nous leur expliquons d'où nous venons, le trajet effectué, le trajet à venir, comment fonctionnent les vélos, nos vies d'européens...
Nous, de notre coté, nous apprenons qu'ils sont une classe de 6 élèves âgés de 5 à 13 ans et qu'ils ont cours tous les après-midi. Les élèves sont tous en blouse blanche ainsi que l'institutrice. Elle a en charge deux classes éloignées de 70 Kms l'une de l'autre. Dans l'autre classe ils sont 4....
Moment très intéressant et enrichissant. A renouveler dès que possible.
En espérant d’autres rencontres, à bientôt